La Journée national de la vérité et de la réconciliation dans nos écoles et centres

La Commission scolaire Western Québec reconnaît que les terres sur lesquelles nous vivons, apprenons et travaillons sont le territoire traditionnel non cédé des Algonquins Anishinaabe. Nous remercions le peuple algonquin de partager ces terres et nous nous engageons, en tant qu’organisation, en tant qu’éducateurs et en tant qu’individus, à entretenir une relation continue qui reconnaît et respecte les terres, les traditions et la culture du peuple algonquin Anishinaabe.

Samedi dernier, le 30 septembre, marquait la troisième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Cette journée rend hommage aux enfants disparus et aux survivants des pensionnats, à leurs familles et à leurs communautés. La commémoration de l’histoire tragique du système des pensionnats et de son impact continu est une étape nécessaire dans le processus de réconciliation.

La Journée nationale de vérité et de réconciliation a été soulignée par nos écoles et nos centres de différentes façons.

À l’École primaire de Buckingham, par exemple, les élèves se sont rassemblés à l’extérieur pour décorer une clôture avec des rubans et des bannières.

Au Centre de formation continue du Pontiac, les élèves et le personnel ont contribué à la réalisation d’une peinture murale émouvante, en plus du matériel éducatif sur l’histoire et les impacts du système des pensionnats, qui a été dispersé à travers le centre.

Plus au nord, à l’école Golden Valley, chaque élève a peint un cœur en bois qu’il a placé sur l’arbre des cœurs (Tree of Hearts) devant l’école.

Chandails oranges

Le 30 septembre, beaucoup d’entre nous portons des chandails oranges pour reconnaître et se souvenir de l’histoire des pensionnats et de leur impact sur les peuples autochtones. Cette journée est liée à l’expérience de Phyllis Websad, de la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem, dont la chemise orange lui a été enlevée à son arrivée dans un pensionnat. La chemise orange symbolise désormais le dépouillement de la culture et de l’identité des enfants autochtones.


Pensionnats indiens au Canada

Les pensionnats indiens étaient des écoles religieuses financées par le gouvernement pour assimiler les enfants autochtones à la culture euro-canadienne. Bien que des pensionnats aient été établis à l’époque de la Nouvelle-France, le terme désigne habituellement les écoles créées après 1880. Les pensionnats indiens ont été créés par les églises chrétiennes et le gouvernement du Canada dans le but d’éduquer et de convertir les jeunes Autochtones et de les assimiler à la société canadienne. Toutefois, les écoles ont perturbé les existences et les communautés, entraînant des problèmes durables parmi les peuples autochtones.


Ressources pour la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et Orange Shirt Day :

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