Juin n’est pas seulement le Mois de l’histoire autochtone, mais aussi le Mois de la fierté, le mois désigné par des provinces comme le Québec et l’Ontario pour célébrer la diversité des identités des personnes LGBTQ2S, souligner les progrès sociaux, culturels et politiques réalisés au cours des dernières décennies, et plaider pour la sécurité et l’inclusion des personnes fières à travers le monde.
La Commission scolaire Western Québec reconnaît que les terres sur lesquelles nous vivons, apprenons et travaillons sont le territoire traditionnel non cédé des peuples algonquins Anishinaabe. Nous remercions les peuples algonquins de partager ces terres et nous nous engageons, comme organisation, comme éducatrices, éducateurs, et comme individus, à entretenir une relation continue qui reconnaît et respecte les terres, les traditions et la culture du peuple algonquin Anishinaabe.
Comme beaucoup d’entre nous le savent, l’acronyme LGBTQ2S signifie Lesbienne, Gai/e, Bisexuel/le, Transgenre, Queer ou Se Questionnant, et Bispirituel/le. Cet acronyme est souvent suivi du signe + pour refléter les nombreuses autres identités sexuelles ou de genre auxquelles des personnes peuvent se rattacher, appartenir et dont ils peuvent être fiers et fières.
Aujourd’hui, la bispiritualité, ou Two-Spirit en anglais, est un terme utilisé pour désigner de manière générale les personnes autochtones de la communauté LGBTQ. Certains autochtones nord-américains utilisent ce terme pour décrire leur identité de genre, sexuelle ou spirituelle.
- En identité de genre, le terme bispirituel peut faire référence à une personne qui s’identifie comme ayant à la fois un esprit masculin et un esprit féminin, et parfois, il peut faire référence à un troisième genre ne correspondant pas à la norme binaire homme/femme ;
- En ce qui concerne l’identité sexuelle, le terme bispirituel peut décrire des personnes dont l’orientation sexuelle ne correspond pas à la norme hétérosexuelle homme-femme ;
- Pour ce qui est de l’identité spirituelle, le terme peut dans certains cas plus traditionnels référer à des personnes que l’on pensait avoir des capacités surnaturelles prenant la forme de visions, et qui avaient souvent des rôles spéciaux dans leurs communautés en tant que guérisseurs/es, chamans ou chefs de cérémonie.
Niizh Manidoowag
« Bispirituel/le », en Anishinaabemowin
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Réappropriation des traditions précoloniales
Avant la colonisation de l’Amérique du Nord par les Européens, différentes communautés autochtones accueillaient des personnes dont l’expression du genre variait, dont les rôles professionnels ne reflétaient pas les normes de genre, ou dont l’orientation sexuelle était différente. Ces communautés avaient souvent leurs propres termes pour décrire une personne qui ne reflétait pas tous les aspects des normes cisgenres et hétérosexuelles.
Aujourd’hui, les Autochtones qui s’identifient comme bispirituels se réapproprient certaines des traditions précoloniales liées au genre et aux rôles sexuels, aux orientations sexuelles et aux identités spirituelles.
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Mois de l’histoire autochtone
En juin, on commémore le Mois national de l’histoire autochtone. Ce mois-ci, prenez le temps de souligner l’histoire, le patrimoine, la résilience et la diversité des Premières Nations, des Inuit et des Métis de partout au Canada :
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