Mois de l’histoire autochtone au sein de la Commission scolaire Western Québec

festival annuel de la reconnaissance territoriale sur Hadley/PWHS
Festival annuel de la reconnaissance territoriale sur Hadley/PWHS
Photo de Lori Morrison

La Commission scolaire Western Québec reconnaît que les terres sur lesquelles nous vivons, apprenons, jouons et travaillons sont situées sur le territoire traditionnel non cédé du peuple Algonquin Anishinaabe. Nous remercions le peuple Algonquin de partager ces terres et nous nous engageons, en tant qu’organisme et en tant qu’individus, à entretenir une relation continue qui reconnaît et respecte les terres, les traditions et la culture du peuple Algonquin Anishinaabe.

Nous reconnaissons l’importance d’honorer les cultures et les traditions des centaines de communautés des Premières nations du Canada. Nous reconnaissons et valorisons les expériences, les cultures et les traditions de nos communautés autochtones. Nous nous engageons à écouter, à répondre, à soutenir et à travailler ensemble avec nos élèves, nos familles et nos communautés.

Dans le cadre de notre travail de vérité et de réconciliation, les thèmes et les perspectives autochtones prennent de plus en plus d’importance dans les écoles et les centres de la Commission scolaire Western Québec. Issus d’une histoire traditionnelle Potawatomi et Ojibwé, les Sept enseignements des grands-pères sont utilisés comme principes directeurs dans certaines de nos écoles.

À l’école primaire Poltimore et à l’école primaire Lord Aylmer, les assemblées mensuelles commencent par une reconnaissance territoriale, suivie d’une discussion des directrices respectives sur les Sept enseignements des grands-pères et la manière dont ils peuvent être appliqués dans la vie de tous les jours.

Les sept enseignements des grands-pères, en français et en Ojibwé sont:

  • Humilité – Dbaadendiziwin   
  • Courage – Aakwa’ode’ewin
  • Honnêteté – Gwekwaadziwin
  • Sagesse – Nbwaakaawin
  • Vérité – Debwewin                                                                           
  • Respect – Mnaadendimowin
  • Amour – Zaagidwin

À l’école Maniwaki Woodland, l’enseignante Drew Wapachee McDougall a créé, il y a neuf ans, le premier cours d’études autochtones à la CSWQ pour les élèves du secondaire, et elle continue à revoir et à raffiner le programme chaque année. La représentation et l’apprentissage d’un point de vue autochtone optimisent l’apprentissage, non seulement pour les élèves autochtones, mais aussi pour les élèves non autochtones. La normalisation des modalités d’apprentissage autochtones profite à tous les élèves et élargit leur champ de connaissances et leur capacité d’empathie.

Aujourd’hui, en tant que première consultante en éducation autochtone du WQSB, Mme Wapachee McDougall organise des ateliers et se rend dans les écoles pour aider les enseignants à découvrir comment ils peuvent intégrer la pédagogie autochtone dans leur programme d’études. La première étape consiste à travailler avec le personnel de l’école pour voir ce qui est envisagé pour l’école et pour évaluer la sensibilisation culturelle avec eux.  Les écoles n’en sont pas toutes au même point.  « Nous essayons tous de comprendre, » explique Mme Drew. « Si les élèves autochtones ressentent que leurs enseignants leur donnent un espace pour pratiquer et/ou partager leur culture, ils estiment qu’il y a plus d’ouverture à la compréhension et qu’ils ont leur place ici ».

De nombreuses écoles et centres accueillent également des conférenciers autochtones et organisent des excursions dans les réserves locales. Le mois dernier, des élèves des écoles primaires G-Théberge et Pierre-Elliott-Trudeau, dans le cadre d’un échange culturel à Témiscaming, ont visité la réserve de la Première nation Kebaowek, où ils ont participé à une magnifique cérémonie de purification par la fumée et ont reçu un enseignement de la part du personnel du département de l’éducation de Kebaowek.

L’école primaire de Wakefield a organisé un petit pow-wow en début de cette semaine pour célébrer le mois national de l’histoire autochtone.  Les élèves ont eu l’occasion de s’imprégner des histoires et des traditions des membres de la communauté autochtone locale. Les enfants de l’école ont découvert les danseurs d’herbe, les danseuses de danse de la robe à franges (jingle dancers), les chants traditionnels et les tambours. La directrice de l’école, Julie Fram-Greig, a souligné qu’il s’agissait d’une merveilleuse expérience d’apprentissage pour tous les participants.

Au début du mois, à l’école Golden Valley (GVS), les élèves du secondaire ont eu l’occasion de participer à des activités culturelles animées par Marlene Jerome et ses collègues du Conseil Anishnabe de Lac-Simon. Les élèves avaient le choix entre le perlage, la création d’un collier de guérison et d’une pochette médicinale.  L’activité a été très populaire.

La défense des droits est également pratiquée dans nos écoles et nos centres, et pour soutenir la campagne de la robe rouge en mai, qui sensibilise la population à la question des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, les étudiants du centre de formation continue de Pontiac ont porté du rouge ou des épingles à robe rouge pour souligner ce sujet important.

Également en mai, l’école secondaire Hadley/Philemon-Wright a accueilli le deuxième festival annuel de la reconnaissance territoriale.  Véritable célébration de la culture autochtone, cet événement a permis à des invités autochtones de montrer leurs talents et de transmettre des enseignements importants de leur culture aux élèves et aux membres du personnel de l’école. Il y avait de la nourriture, des bijoux, des jeux, des prix et beaucoup, beaucoup de sourires.

La musique est également un moyen efficace de transmettre des connaissances aux élèves, et le groupe folklorique canadien primé Twin Flames s’est rendu cette année à l’école primaire de Buckingham et à l’école primaire de Greater Gatineau, où il a diverti les élèves et le personnel avec des concerts. Entre leurs chansons entraînantes, Chelsey June et son mari, Jaaji, ont partagé leurs connaissances et leur histoire autochtones. Pour les plus jeunes élèves, ils ont utilisé des marionnettes d’animaux pour animer les informations partagées, ce qui a laissé une impression inoubliable sur les plus petits.

L’intégration de la littérature autochtone dans le programme d’anglais langue d’enseignement (ELA) est un autre moyen d’enseigner l’histoire autochtone.  Kathy Schuiteboer, enseignante de 6e année à PETES, intègre de nombreux thèmes autochtones dans son cours d’anglais langue d’enseignement tout au long de l’année scolaire. Elle a demandé à ses élèves d’écrire des lettres au premier ministre pour améliorer les conditions de vie dans les réserves. Elle leur a également demandé d’analyser des romans, tels que le roman graphique Secret Path, de Gord Downie, illustré par Jeff Lemire. Au cours d’un mois, ils identifient les thèmes importants, découvrent le contexte historique présenté, écrivent des poèmes et créent des œuvres d’art narratives en rapport avec le texte, tout en écoutant l’album Secret Path.

Il existe de nombreuses autres façons créatives d’enseigner et de reconnaître la pédagogie, les thèmes et les perspectives autochtones dans les écoles et les centres de la CSWQ, et les efforts de notre personnel dévoué pour adapter et élargir leur programme d’études ne font qu’augmenter. La Commission scolaire Western Québec remercie le personnel dévoué de ses écoles et centres qui s’engagent à dispenser des enseignements autochtones tout au long de l’année scolaire.

Pour plus de ressources, veuillez consulter notre page de ressources sur le Mois de l’histoire autochtone.

Nous remercions tout particulièrement les directeurs d’école et les directeurs de centre d’avoir partagé l’excellent travail de leurs équipes tout au long de l’année scolaire. 

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